Le modèle grec

Le modèle de l'atome des Grecs de l'antiquité n'était pas basé sur des observations scientifiques mais sur une conception philosophique de la composition de la matière.

La notion d'atome a été introduite par le philosophe grec Leuccipe de Milet (né vers -500 avant J-C) puis a été reprise et développée par Démocrite, Epicure et Lucrèce. Ces philosophes pensaient que la matière est formée de grains invisibles qui ne peuvent être divisés (atome vient du grec atomos : qu'on ne peut pas couper). Pour eux, les atomes sont pleins et de forme variée : certains sont ronds, d'autres crochus... de telle manière qu'ils puissent s'accrocher entre eux pour former la matière que nous pouvons voir. Cette conception de la matière implique que la matière est discontinue et qu'elle est constituée de matière (les atomes pleins) et de vide (espace non rempli entre les atomes).

Mais cette théorie a été rejetée pendant près de vingt siècles au profit de la théorie élémentaire soutenue par Aristote et Platon. Pour eux toute matière est constituée d'un mélange des quatre éléments : le feu, l'eau, la terre et l'air. 

A partir du XVIIème siècle, un certain nombre de savants, comme Galilée et Newton, se rallièrent à la vision atomistique du monde.

En 1805, le britannique John Dalton pose comme hypothèse que la matière est constituée d'atomes pour décrire les transformations chimiques, mais tout comme Démocrite, il n'a pas de preuve expérimentale.

Il faudra attendre une expérience de William Crookes en 1895 pour que l'expérimentation permettent de proposer un nouveau modèle de l'atome : le modèle de Thomson.

 

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© Olivier STOCK