Le modèle de Thomson

En 1854, le souffleur de verre allemand Heinrich Geisser, fabriqua un tube en verre dans lequel se trouvait deux électrodes métalliques et dans lequel il arriva à diminuer fortement la pression grâce à une pompe à vide. Il observa sur les parois du tube une lueur qui fut interprétée comme étant l'impact sur le verre d'un rayonnement émis par la cathode d'où le nom de "rayons cathodiques" donné par Goldstein en 1876.

En 1895 le britannique William Crookes perfectionna le dispositif, mais il fallu attendre 1897 et les expériences de Joseph John Thomson pour que le phénomène de "rayons cathodiques" soit expliqué. Thomson montra que "les rayons cathodiques" sont déviés par un champ électrique.

Cette expérience permis d'affirmé que les "rayons cathodiques" sont constitués de particules chargés négativement. L'étude des rayons dans un champ magnétique lui a permis de calculer le rapport charge sur masse. Il obtint la valeur de 1,76.108 C/g qui ne correspondait à aucun atome connu. Il baptisa électrons les nouvelles particules ainsi découvertes.

La découverte de l'électron permis à Thomson de proposer en 1904 un modèle pour l'atome. Dans ce modèle, l'atome est une sphère remplie d'une substance positive dans laquelle se trouve les électrons chargés négativement. On surnomme ce modèle "pudding de Thomson".

Ce modèle ne resta pas longtemps d'actualité car de nouvelles découvertes scientifiques permirent rapidement de proposer un nouveau modèle pour l'atome.

 

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© Olivier STOCK